Le gouvernement français a pris une décision significative concernant le malus écologique imposé sur les véhicules. Initialement prévu pour être intensifié jusqu’en 2028, ce projet a été abandonné suite aux pressions exercées par de nombreux députés. Cette décision marque un tournant dans la politique gouvernementale en matière de taxation sur la pollution automobile.
Les détails du projet de durcissement abandonné
Le projet de loi de finances (PLF) 2026 proposait d’abaisser progressivement le seuil de déclenchement du malus écologique à 98 g/km de CO2 d’ici 2028, tandis que le montant de la taxe aurait pu atteindre jusqu’à 100 000 euros au même terme. Les changements envisagés étaient les suivants :
| Année | Seuil de déclenchement (gCO2/km) | Montant maximal du malus |
|---|---|---|
| 2026 | 108 | 80 000 € |
| 2027 | 103 | 90 000 € |
| 2028 | 98 | 100 000 € |
Ces mesures visaient à encourager l’achat de véhicules moins polluants, tout en renforçant la taxe écologique sur les automobiles les plus émettrices de CO2. Néanmoins, ce durcissement a suscité de vives protestations parmi les députés de plusieurs groupes politiques, entraînant finalement son abandon.
Impact du maintien des barèmes actuels
Le maintien des barèmes actuels jusqu’en 2028 signifie que les seuils de malus écologique resteront à 108 g/km de CO2, avec un plafond fixé à 80 000 euros. Ce recul dans la réforme constitue un paradoxe dans la lutte contre la pollution, car il rend moins incitatif l’achat de véhicules non polluants.
- Le malus au poids sera élargi aux modèles électriques à partir de 2026.
- Un abattement de 600 kg sera appliqué pour ces véhicules jusqu’en 2028.
- Les véhicules hybrides bénéficieront d’un abattement de 100 kg, tandis que les hybrides rechargeables auront un abattement de 200 kg.
Les arguments pour et contre le durcissement
Les opinions divergent sur l’abandon de ce projet. D’une part, certains estiment qu’une taxe écologique plus sévère est nécessaire pour atteindre les objectifs environnementaux. D’autre part, d’autres craignent que cela n’entrave les achats de véhicules écologiques en dissuadant les consommateurs.
- Pour :
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre.
- Encouragement à l’innovation dans l’industrie automobile.
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre.
- Encouragement à l’innovation dans l’industrie automobile.
- Contre :
- Incertitude économique pour les ménages.
- Risques d’augmentation des coûts d’assurance pour les véhicules écologiques.
- Incertitude économique pour les ménages.
- Risques d’augmentation des coûts d’assurance pour les véhicules écologiques.
Conclusion des débats autour du malus écologique
La décision du gouvernement de revenir sur le durcissement du malus écologique témoigne d’un ajustement nécessaire face à la complexité de la transition énergétique. En maintenant les barèmes actuels, le gouvernement doit cependant élaborer de nouvelles stratégies pour encourager l’acquisition de véhicules moins polluants. La pression politique et les préoccupations économiques resteront des enjeux clés dans les futures discussions.
Pour plus d’informations sur les impacts des malus sur les finances des consommateurs, consultez ce site.
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